L’ingénieur Fadel Ndaw rappelle qu’entre 70 et 80 % des maladies sur le continent sont dues à la mauvaise qualité de l’eau et à l’absence d’installations d’assainissement adéquates.
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Tribune. Ces dernières années, de nombreuses villes africaines ont dû prendre des mesures drastiques pour éviter des pénuries d’eau potable. Nous nous souvenons tous de la pénurie historique subie par la ville du Cap en 2018. Les autorités sud-africaines avaient évité de justesse la catastrophe en rationnant l’eau potable à 50 litres par jour et par habitant, dans une ville habituée jusque-là à des niveaux élevés de consommation.
La même année, la ville de Bouaké, en Côte d’Ivoire, recevait un financement d’urgence de 8,5 millions de dollars de la Banque mondiale pour faire face à une grave pénurie d’eau potable. Cette intervention avait permis de juguler la pénurie grâce à la construction de stations compactes de traitement, l’équipement de nouveaux forages et la réhabilitation de pompes manuelles dans les villages raccordés au réseau de Bouaké, tout en développant la distribution d’eau potable par des camions-citernes.
Alors que la première recommandation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour se protéger du coronavirus est de se laver les mains fréquemment avec du savon, il est évident que pour lutter de façon durable contre la propagation du Covid-19 et prévenir toutes les pandémies à venir, la disponibilité d’eau potable à proximité immédiate des habitations pour l’ensemble de la population est un impératif.